mort subite et inattendue du nourrisson

La mort inattendue et subite du nouveau née, mieux comprendre afin de protéger bébé.

Le Syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN) touche chaque année en France, de nombreux parents totalement impuissants face à ce phénomène. Le sujet bien que d’actualité reste encore très difficile à aborder par les familles l’ayant vécu. En l’absence de réponses aux différentes questions de victimes, la situation est plus difficile à accepter et à surmonter.

Mais heureusement que les chercheurs se penchent toujours sur la question et ont découvert certains facteurs qui pourraient exposer les bébés à un risque supplémentaire. Dans cet article, nous vous exposons ces facteurs tout en donnant des mesures à respecter pour aider à mieux protéger votre bébé contre le SMSN.

C’est quoi le Syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN) ?

Le Syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN) se traduit par un constat soudain et inexpliqué du corps sans vie d’un bébé généralement de moins d’un an qui semblait en bonne santé. Le SMSN est parfois appelé mort au berceau, car elle peut survenir pendant que bébé dort le soir ou faire une sieste dans son berceau. Ce phénomène encore très peu compris est l’une des principales causes de décès chez les bébés âgés de 1 mois à 1 an. Il survient le plus souvent dans la période des 6 premiers mois de vie du nourrisson.

Quelles sont les principales causes du SMSN ?

Il faut noter que malgré les différentes recherches à ce sujet, les chercheurs ne sont toujours pas fixés sur les causes exactes du SMSN. Des études ont montré que certains bébés qui meurent de ce syndrome présentent les caractéristiques suivantes :

  • Problèmes de dysfonctionnement du cerveau: Certains bébés présentent des dysfonctionnements avec les parties du cerveau aidant à contrôler la respiration et le réveil pendant le sommeil. Ils sont généralement nés avec des problèmes dans d’autres parties du cerveau ou du corps et peuvent donc être plus susceptibles de mourir du SMSN.
  • Problèmes dans les gènes : Certaines tares dans les gènes couplés à l’environnement de vie, peuvent créer un certain nombre de conditions augmentant les risques de SMSN.
  • Problèmes de dysfonctionnement cardiaque : Certaines études ont trouvé un lien entre les dysfonctionnements cardiaques et le SMSN,
  • Infection : certains bébés qui meurent du SMSN ont des infections respiratoires avant de mourir. Le SMSN survient plus souvent pendant les mois les plus froids, lorsque les maladies respiratoires sont plus fréquentes.

Quels sont les symptômes, comment diagnostiquer et prévenir le SMSN ?

Il n’y a aucun symptôme ou signe avant-coureur du SMSN qui puisse être utilisé pour le prévenir. Il n’y a pas de traitement spécifique pour le SMSN. Le diagnostic de SMSN est posé lorsque la cause du décès est inexpliquée après une enquête complète. L’enquête comprend un certain nombre d’examens à savoir celui du corps après la mort et du lieu de décès. On enquête également sur les différents symptômes et/ou maladies du bébé avant son décès et tous autres antécédents médicaux connexes.

Qui court plus le risque de SMSN ?

La plupart des bébés qui meurent du SMSN et d’autres décès liés au sommeil présentent un ou plusieurs facteurs de risque en commun. Parmi ces derniers, il est possible de prévenir certains facteurs très tôt pour éviter que le pire n’arrive. Les nombreux facteurs de risque existants incluent ceux auxquels le nourrisson est exposé par l’intermédiaire de ses parents.

Nous avons à titre d’exemple, le cas des jeunes mères sans repères qui boivent de l’alcool, fument et se droguent pendant la grossesse. Ou celles qui sont tout simplement exposées à ces substances nocives par l’intermédiaire de leur conjoint. Ou encore celles qui ont des accès tardifs ou inexistants aux différents soins prénataux ainsi qu’aux différentes aides. Tout cela constitue un gros risque pour le bébé qui même s’il nait et parait viable peut toutefois garder des séquelles.

Peut-on limiter les risques liés au SMSN ?

Il n’existe aujourd’hui aucun moyen de savoir à l’avance quel bébé pourrait être victime du SMSN. Mais les facteurs de risque connus du SMSN et d’autres décès liés au sommeil peuvent toutefois être modérés par l’observation de meilleurs comportements :

  • Se rendre le plus tôt possible après la nouvelle de sa grossesse dans un centre hospitalier afin d’obtenir des soins prénataux réguliers pouvant aider à réduire le risque de SMSN.
  • Vous devez également suivre un régime alimentaire sain et ne pas fumer ni consommer de drogues ou d’alcool pendant votre grossesse. Interdiction de fumer également autour de votre bébé, que ce soit directement dans sa chambre ou indirectement en utilisant des pièces voisines à sa chambre.
  • Observer ces bons comportements contribue à réduire le risque de bébé prématuré ou de bébé de faible poids à la naissance. Il faut noter que cette catégorie de nouveau-nés présente plus de risque de subir une mort foudroyante dans leurs premiers mois de vie.
  • Coucher les bébés sur le dos, mais jamais sur le ventre ou sur le côté pour dormir ou faire la sieste. Cette position de sécurité doit être observée jusqu’au 1 an de votre bout chou.
  • Pendant qu’ils sont éveillés, mettez-les dans d’autres positions sous votre surveillance, afin d’éviter les risques de plagiocéphalie. Tenez-les dans vos bras et jouez régulièrement avec eux afin d’aider leurs différents muscles à devenir plus forts.
  • Éviter aussi de trop laisser bébé assis dans un siège ou une balançoire pendant de longues périodes. Et si vous êtes à côté de votre petit ange, vous pourrez par moment le laisser sur son ventre seulement pour jouer avec lui.
  • Utiliser une literie appropriée ou autre surface qui soit ferme afin de soutenir au mieux les os et le corps de bébé. Recouvrir cela d’un drap-housse plutôt que d’une couverture toute moelleuse qui peut étouffer le nouveau-né.
  • Éviter de laisser bébé dormir sur un lit à eau, un canapé doux, un oreiller ou tout autre matériau doux. Ne pas mettre de peluches, d’oreillers ou de coussins de protection dans le berceau pendant que votre bébé à moins d’un an.
  • Éviter de surchauffer la chambre de bébé, elle doit être à une température convenable pour vous. En plus, pour le couché, habiller le nourrisson chaudement sans pour autant trop le couvrir au niveau du visage ou de la tête.
  • Partager une chambre. L’American Academy of Pediatrics recommande que les nourrissons dorment près du lit des parents, mais dans un berceau ou un moïse séparé pour les nourrissons. Ceci est recommandé idéalement pour la première année du bébé. Mais vous devriez le faire au moins pendant les 6 premiers mois.
  • Ainsi, ne partagez surtout pas votre lit avec le nourrisson et ne couchez pas votre bébé sur un canapé, seul ou avec une autre personne. Vous pouvez toutefois amener votre bébé dans votre lit pour le nourrir et le réconforter, mais c’est tout. Il est important de noter que cela s’applique même au partage du lit entre les jumeaux ou autres multiples.